Lucie Bretonneau

Née à Londres en 1993, Lucie Bretonneau débute son parcours en autodidacte avant d’être diplômée de l’ÉSAD Orléans. Après un séjour de trois ans à l’étranger, durant lequel elle a exploré le dessin en allant à la rencontre d’habitants d’Asie, d’Océanie et d’Amérique, elle se forme au graphisme à Paris puis se spécialise dans le design, inscrit dans une réflexion sociale.

En créant un espace où matière et geste s’éprouvent mutuellement, Lucie Bretonneau engage une pratique du dessin portée sur l’ambiguïté du tangible.

Chaque touche est un impact et toute surface devient terrain d’expérimentation. L’outil, qu’il frôle, ôte ou dépose, se prolonge par le bras, soumis à son usure, à son épuisement. Les pigments, sélectionnés presque obsessionnellement pour leur intensité, s’écrasent, se frottent, se superposent et s’érodent, captant l’instant volage par leur aptitude à renvoyer la lumière. La matière, altérée sous la pression d’un contact direct, esquisse des formes en expansion, empreintes d’une énergie déployée sur le vif pour créer.

Chaque intervention s’affranchit des contraintes du bien-faire et du beau pour
questionner le dessin lorsqu’il excède son cadre, se heurte au temps et demeure instable malgré la fixation de son image sur la surface qui résiste et encaisse la cumulation de strates.
Ce travail s’inscrit dans une quête phénoménologique, observant comment
une image se manifeste, se modifie, s’ancre ou se dissipe sous l’action des éléments, du mouvement, du regard. Chaque pièce est un équilibre précaire entre maîtrise et abandon : l’outil contraint autant qu’il libère, le fond absorbe autant qu’il oppose, et dans cette friction, la couleur devient actrice, révélant
la tension entre effacement et surgissement. Dans un monde saturé d’immédiateté, le travail sériel de Lucie se déploie lentement et oscille dans la dualité de la contrainte et du débordement, du
silence et de l’éruption. Dans un engagement total qui met à l’épreuve le regard et le corps tout entier, elle questionne le rôle de la personne qui crée
en faisant porter aux images la marque d’un mouvement, d’une respiration, d’un effort – sans jamais imposer une lecture univoque. Chaque trace raconte car elle existe.

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safia

Safia est une artiste plasticienne basée à Paris. Son parcours artistique, riche en explorations et en évolutions personnelles, l’a conduit à travers divers médiums, de la peinture au collage numérique, chacun apportant une dimension unique à son expression créative.

Sa pratique artistique ouvre le dialogue entre différentes formes d’expression. Le collage numérique lui permet de jouer avec les images et d’explorer des interprétations multiples, tandis que la redécouverte de la peinture en 2020 a ajouté une dimension thérapeutique à son travail. Sa démarche artistique est profondément ancrée dans l’exploration des émotions humaines et de l’identité individuelle. 

« J’aime créer des œuvres qui racontent des histoires, évoquent des émotions et captivent le spectateur. Mon processus créatif implique une exploration minutieuse des symboles du langage, des couleurs, des formes et des textures pour créer des œuvres uniques. Chaque œuvre est le résultat d’une introspection profonde et d’une recherche constante de sens.

Passionnée par les installations et les fresques, j’ai réalisé plusieurs projets qui transforment les espaces en environnements immersifs. Ces créations permettent aux spectateurs de s’immerger dans des univers artistiques riches en émotion et en sens. Elle me permettent également, de m’épanouir dans ma créativité. »

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LÉA DE CAQUERAY

 
 

Léa de Cacqueray vit et travaille à Paris. Diplômée en 2020 des Beaux-Arts de Paris. Après cinq ans d’étude, elle a montré son travail lors de nombreuses expositions collectives et lors de résidences. Elle expérimente autour de sujets tels que l’innovation technologique, la croyance, l’anticipation. Ces vastes sujets se retrouvent confrontés, assemblés, interrogés par le biais de sculptures, de sons, d’ installations, de vidéos 3D. Les interactions créent comme des mises en formes symboliques, rituelles et procédurales de nos angoisses face à l’avenir incertain. 

Elle est aussi l’une des lauréates du prix des amis des Beaux-Arts de Paris en 2020. En 2022, elle fait partie des nominés au prix Dauphine pour l’art Contemporain avec son binôme Romy Hammond. Et en 2024 elle fait partie des nominés au prix ICART-Artistik Rezo.

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